Selon l’IRNA, les résultats de cette étude internationale, menée en collaboration avec des professeurs et des chercheurs de l'Institut de recherche en endocrinologie et métabolisme de l'Université des sciences médicales de Téhéran et publiés dans la revue scientifique The Lancet, fournissent les premières estimations comparatives liées à la prévalence, au diagnostic, au traitement et au contrôle de l'hypertension chez les adultes.
Selon l'Institut de recherche scientifique et numérique de l'Université des sciences médicales de Téhéran il s’agit de l’analyse des mesures de la pression artérielle chez plus de 100 millions de personnes dans 184 pays, dont l'Iran, au cours des trois dernières décennies.
Selon l'étude, malgré les progrès enregistrés dans le domaine des médicaments et des traitements au cours des dernières décennies, les progrès mondiaux dans la gestion de la pression artérielle ont été lents et la grande majorité des personnes souffrant d'hypertension restent non-traitées.
L'analyse effectuée dans cette étude a montré de bonnes méthodes dans le diagnostic et le traitement de l'hypertension non seulement dans les pays à revenu élevé mais aussi dans les pays à revenu intermédiaire.
Ces résultats suggèrent que si les défenseurs internationaux et les gouvernements nationaux s'engagent à lutter contre cette cause majeure de morbidité et de mortalité, il est possible de prévenir l'hypertension artérielle et d'améliorer son diagnostic, son traitement et son contrôle dans les zones à revenu faible et intermédiaire.
Selon cette étude, réduire la consommation de sel et augmenter la consommation de fruits et légumes, ainsi qu'améliorer le diagnostic en élargissant la couverture universelle des soins de santé et des soins primaires et en garantissant un accès ininterrompu à des médicaments efficaces pour réduire l'épidémie croissante d'hypertension dans les pays à faible revenu demeurent l'une des politiques à suivre.
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